La maison de l'action, du commandement, du désir de nouveauté est habitée par le besoin d'avancer lentement mais sûrement, en suivant la tradition, en restant sécurisé par des principes à toute épreuve (de peur d'être rejeté hors du cadre familial ou social ? ).
Une démarche méfiante où il arrive qu' il reste prisonnier de ses propres attachements...
Ici, on respecte les directives "d'en haut", de la hierarchie.
Ici, on calcule... pour se rassurer, on fait la chasse au gaspillage et on économise.
Loin des grandes idées abstraites, il a besoin de mettre en oeuvre pierre par pierre.
Il trouve sa force dans son travail, où il sait prendre des initiatives avec sûreté et tenacité.
C'est là qu'il peut se valoriser et trouver ses marques.
Il a tellement besoin de bâtir " à la force du poignet", de façon patiente et méritante... qu'il ne sait pas s'accorder de repos et oublie le lâcher prise.
Il se limite inconsciemment lui-même et se croît persécuté.
Une victime qui a le pouvoir d'être prise en compte !
Doute et dévalorisation sur terrain de culpabilité, comme pour attirer attention et clémence... avec un air d'épagneul breton ?
Sa structure ressemble à une solide armure.
Celle qui protège un temps, mais peut étouffer, écraser ensuite ( lourde à porter).
Il lui faut quitter son établi... au delà des choses établies ? Sortir des sentiers battus... sans se croire battu à l'avance !
A rester derrière ses murs tous secs, il risque de bloquer ses énergies, ses initiatives les plus audacieuse, les plus belles.